pourquoi n'aime t-on pas une partie de son corps : nez,bouche,cheveux ...
au point de se blondir, de vouloir faire une rhinoplastie ...
Article de Violaine Gelly sur psychologie.com
« Nous accordons une importance démesurée à notre apparence, constate Didier Prades, psychothérapeute.
Or, il est impossible de se voir tel que l’on est, de se saisir en globalité.
Notre vision de nous est, par essence, morcelée. »
D’où ces examens sans pitié, où chaque segment de notre surface corporelle est jaugé comme une entité autonome : « J’aime mes épaules mais pas mes cuisses ; le ventre, ça va, mais les fesses, pas du tout. »
Si la tyrannie de la minceur et de la fermeté contribue fortement à une haine implacable pour la moindre de nos imperfections, elle n’est cependant pas la seule en cause...
Entre impression et réalité
« A 16 ans, j’avais l’impression d’être une petite chose rachitique sans intérêt, confie Hélène, 52 ans. En grande partie à cause de ma mère qui, perfidement, me le faisait croire.
Mais, juste avant mon premier départ en vacances seule, mon père m’a lancé : “Attention aux garçons ! Mignonne comme tu es, ils ne vont pas te lâcher.”
J’ai été sidérée ! Immédiatement, je me suis vue autrement. Et, naturellement, je me suis jetée dans les bras du premier qui m’a fait la cour…
Quand je regarde des photos de cette époque, je constate qu’en effet j’étais adorable.
Et pas du tout un pitoyable squelette comme le prétendait ma mère. »
L’image que nous avons de nous n’a souvent aucun lien avec le réel.
Alors qu’elle est squelettique, l’anorexique se voit énorme.
Et le dysmorphophobique (celui qui a peur d’un défaut physique) se découvre, à chaque instant, une nouvelle monstruosité, mais qu’il est seul à voir.
Quel est le malin génie qui détermine notre regard et nos relations à notre corps, notre image ? Selon Freud, il se nomme "l’idéal du moi".
Le rôle de cette partie inconsciente du psychisme est de gérer nos relations avec ce que nous souhaiterions être et faire. C’est toujours en fonction de nos idéaux, et surtout de l’écart qui nous sépare d’eux, que nous nous aimons. Un peu, beaucoup ou pas du tout…
Plus nous plaçons la barre haut, plus nous risquons de nous dénigrer.
Si, doté d’un idéal du moi intransigeant, nous considérons que pour être "aimable" nous devons ressembler à un top model, il est alors certain que nous aurons tendance à nous trouver sans intérêt.
A l’adolescence, nous serons tentés par l’anorexie, et nos vies seront ponctuées par une longue suite de régimes.
Le regard des parents
Dès lors que la relation avec l’entourage familial a été très tôt satisfaisante, il est possible d’élaborer un idéal du moi suffisamment souple et indulgent, nous permettant de ne pas être obsédés par nos manques.
Et de réaliser qu’un gros nez ne mérite pas une déprime, ou que l’on peut être quelqu’un de bien sans être le centre du monde.
Notre idéal du moi se nourrit du regard de nos parents sur nous, de leurs exigences et de leurs espoirs.
« J’étais l’idole de ma mère, se souvient Michel, 55 ans.
Pour elle, j’étais le plus beau. Aussi, même si objectivement je suis loin d’être un Adonis, je n’ai jamais douté d’avoir du charme. Je viens d’ailleurs de me remarier avec une femme ravissante, de vingt ans ma cadette. »
« Le poids de l’amour explique qu’un individu au physique ingrat, mais ayant été valorisé dans son enfance, parvienne à dépasser cet obstacle », analyse Didier Prades.
S’aime-t-on pour toujours, lorsqu’on a été un enfant entouré d’amour ?
Ce serait trop simple et trop beau.
Le regard d’un père, désolé que sa fille adolescente ait cessé d’être la petite mignonne qu’elle était à 10 ans, peut faire vaciller l’édifice… et l’inciter à se juger repoussante. Les angoisses intimes d’une mère risquent de se révéler aussi destructrices.
« Au fond d’elle-même, ma mère, angoissée par son propre vieillissement, ne supportait pas que je grandisse, se souvient Marie, 39 ans.
Quand elle m’adressait un compliment, elle en profitait aussitôt pour tirer la couverture à elle.
“Tu as de jolies jambes, mais, à ton âge, les miennes étaient encore plus fines…” C’était plus fort qu’elle.
Peut-être est-ce pour cela que je n’ai aucune confiance en mon physique. »
Au-delà des sentiments conscients que sont l’amour ou la haine, les désirs inconscients pèsent aussi lourdement, sinon plus.
« Un garçon était attendu, mais une fille naît. Inconsciemment, les parents sont déçus. Même s’ils donnent des tonnes d’amour à leur petite fille, celle-ci ne pourra manquer de penser que son corps est insatisfaisant », déclare la psychanalyste Françoise Dupin.
Très souvent, nos difficultés avec notre corps sont la trace de conflits familiaux. On arrive à haïr des traits sans défaut qui nous relient à une famille dont on souhaiterait se couper. Et à être fier d’un nez disgracieux qui nous rappelle celui d’un grand-père adoré.
Suite de l'article http://www.Se-reconcilier-avec-son-corps/
Petits montages faits sur Imikimi juste ma tête m'appartient lol
Il faut avouer que je suis pas mal en brune, mais dans la réalité je ne me supporte pas ainsi.
Dommage les balayages dorés ça coûte cher et pas top pour les cheveux !
je vous ai copié une partie de l'article de Violaine Gelly car je trouve qu'il fait réfléchir sur notre image de soi et notre rapport avec notre corps.
lien pour faire un montage réussi sur Imikimi logiciel gratuit extrêmement simple et rapide
(j'ai utilisé la fonction "flip" pour changer mon visage de sens)
http://tuto-imikimi-pour-creer-des-montages-de-photos-gifs-animes-52151121.html